La nucléation hétérogène
Les modèles de nucléation hétérogène sont en fait une adaptation des modèles homogènes moyennant deux types de modifications :
géométrique :
les germes étant amenés à se développer sur des surfaces supports n'ont plus la forme de sphères complètes, mais de calottes sphériques (voir schéma ci-dessous) d'angle de raccordement \[\theta \] (\[\theta =0\] pour un contact parfait ; \[\theta =\pi \] pour un contact réduit à un point avec la surface plane).
énergétique :
le schéma thermodynamique est similaire à celui de la nucléation homogène mais l'ensemble des termes d'énergie de surface correspondant à tous les interfaces : solide-liquide, solide-substrat, substrat-liquide, doivent être pris en compte.
Toutes ces modifications introduisent le facteur multiplicatif \[\mathrm{f =}\frac{\left(\mathrm{2+cos}\left(\theta \right)\right){\left(1-\mathrm{cos}\left(\theta \right)\right)}^{2}}{4}\] dans l'expression de \[\Delta {G}_{i}^{\mathrm{*}}\]. Le même schéma cinétique peut être également conservé.
Comme \[f\] est inférieur ou égal à 1, pour tout \[\theta \] (voir schéma ci-dessous), la vitesse de nucléation qui est toujours calculée d'après [27] est accrue par rapport à la situation homogène antérieure.